Une parenthèse : lorsqu’on observe les abeilles ou les fourmis, on peut constater que leur fonctionnement global est un peu identique à celui de notre cerveau, de notre corps ou d’une société. La différence : les liens qui les unissent à la masse ne sont pas visibles à l’œil nu comme les trajets nerveux, mais existent tout de même, hormones et autres liens invisibles. Leur fonctionnement global relève d’habitudes ancrées qui leur permettent d’agir par rapport à la masse globale et non indépendamment, comme les liens qui unissent nos différents modules. Mais l’entité vivante représentée par la ruche n’a que peu évolué depuis des millénaires. La nature les a fixées dans ce comportement et cette improbabilité à changer rapidement, juste à construire ce qui est déjà bien en soi quand on voit ce qu’elles font !
Y a-t-il une abeille qui va sortir du lot ?
La pensée ne se résume pas
De mon point de vue, la pensée ne se résume pas qu’à quelques échanges moléculaires. Elle est intégrée dans nos réseaux cérébraux et dans la mouvance, des liens internes et externes à notre corps, et cela est notre plus grande richesse.
Nous sommes arrivés à un stade de notre évolution où l’accélération des changements provoque des désagréments multiples. Cela nécessite une adaptation constante de notre part. Par l’accélération des changements, la notion de temps risque de se rétrécir.
Les traits de réaction que l’on peut percevoir et qui prédominent sont toujours la violence et la fuite. Mais la polémique et l’humour suivent de près. C’est la réponse d’un organisme qui se sent constamment agressé. Mais sans doute qu’aucune n’est adaptée si elle devient notre unique réponse.
Notre bonheur est de pouvoir agir dans de nombreuses directions, sauf lorsque l’on s’enferme dans des attitudes auto-destructrices. Ces dernières peuvent nous paralyser et nous conduire à une réelle folie.
Cette possibilité d’action nous ne l’avons que le temps de notre vie. Alors bougeons et sortons de notre cadre, de notre rôle et de notre statut. Il faut le faire sans faux semblants si nous le pouvons, le temps d’une pause.
Changez dans vos habitudes de pensée
Le cycle de la vie, des chaînes ininterrompues mais chaque individu, chaque société est une structure en soi qui a aussi sa propre chaîne (ses relations, ses racines). Il y a cependant toujours un point de rencontre (une autre personne), une ouverture transversale possible sur une autre chaîne. Ceci nous permettra d’apprendre un peu plus par nos interactions mutuelles.
Il faut cultiver notre différence mais rester vigilant et méfiant, surtout à notre égard, à ce que l’on est prêt à croire car nous pourrons devenir notre pire ennemi. On peut détourner de son sens réel tant de choses, souvent sans en avoir conscience ou parfois si consciemment.
Bien sûr par mon discours et ma façon de penser, je peux vous faire sortir de vos habitudes. Je risque de vous déranger, de vous irriter, de vous faire mal, vous pourrez donc me considérer comme un agresseur. Je peux très bien ne rien changer dans vos habitudes de pensée et vous pourrez me considérer comme votre ami. Rien n’est jamais aussi net ni aussi sûr, juste un ton teinté d’une couleur changeante. Je ne cherche aucun partisan, je ne cherche personne non plus qui répèterait une leçon trop bien apprise comme on peut l’entendre si souvent. Mais cela n’engage que moi et vous n’êtes pas obligé de croire tout ce que je vous dis.
De par notre fonctionnement cérébral, de par nos habitudes, nous sommes tous des consommateurs en puissance. Encore faudrait-il apprendre à consommer intelligement. Les entreprises et notre pays en vivent, plus nous consommons plus nous les enrichissons. Donc on ne fera pas grand chose, pour nous inciter à consommer moins et même on fera le contraire. Si on le faisait combien seraient à même de comprendre et feraient un effort pour diminuer leur consommation ? Combien voudraient changer leur habitudes ? Un vrai piège, une surenchère sans fin.
Le temps que les individus vont alors dépenser (en pensée ?), pour posséder leur vie en oubliant parfois de la vivre.
Malgré tout on peut voir beaucoup de pays où les habitants ont su garder ce sens de l’hospitalité, cette ouverture sur les autres… Ils sont parfois riches ou pauvres, c’est juste une question d’individus, de pensée… mais souvent ils n’ont pas grand chose, ils ont donc déjà pris l’habitude de s’entre-aider…
Je pense que l’être humain est vraiment l’entité la plus extraordinaire que la nature ait jamais conçu. Il est parfait car perfectible. En effet, il peut constamment s’adapter et évoluer au rythme d’un monde qui se meuh !! … inévitablement.
Mais si fragile à la fois, que par méconnaissance et par peur il cherchera toujours des voies de repli, créant par là si souvent, son propre malheur.
Il y aurait des petites améliorations à amener, concernant nos instincts. On peut avoir une impression négative quand on voit notre comportement si destructeur contre nous-même et contre les autres. On peut douter parfois de la réussite finale que représente l’expérience humaine, mais il faut aussi reconsidérer nos origines très anciennes. Et n’est-ce pas un peu notre travail, serait-ce un de nos rôles principales ? Allons-nous le confier à la technologie, à notre conscience … ? Allons-nous laisser le manque de dialogue, la violence… le cancer envahir notre terre bénie des Dieux ?
Sommes-nous les seuls animaux qui puissont développer des capacités d’humanité et donc éprouver de la pitié, de la compassion … ?
Les difficultés que l’on rencontrera dans notre vie, pourront toujours être transformées de façon positive, elles nous permettent d’ouvrir les yeux sur un autre aspect de notre réalité et non pas son image. Elles sont tout autant nécessaires que l’insatisfaction, l’ennui, la douleur, la peur. Lors d’une maladie, dont l’issue pourra être heureuse car permettant un changement dans notre vie ou malheureuse car ayant évolué vers la mort. Combien prennent conscience de la valeur de l’existence, du plaisir de bouger, voir, respirer, boire ?… Ce dont peu de gens ont conscience car seul compte notre expérience et notre approche du réel.
Alors toujours décidé pour un petit voyage, « pour un instant seulement… », aux limites du hasard ?
Beaucoup de gens ont des pensées
Le hasard qui débute là où finissent nos connaissance et notre refus à envisager autre chose que ce que nous nous sommes fixés, car nous avons tant besoin d’être rassuré. Notre inconscience relève de notre ignorance et l’on connaît si peu de choses mais mon ami… l’arrose.
Beaucoup de gens ont des pensées qu’ils jugent inopportunes ou honteuses ou stupides. Ils le font en se référant à ceux qui les entourent, aussi par peur de la réaction des autres, par manque de croyance en eux-même, par manque de confiance. Ils n’oseront jamais parler. La vie elle-même est un art, alors soyons un artiste et tachons de peindre le tableau qui est dans notre tête même si nous en ignorons l’aspect final.
Notre perception n’est pas une addition d’éléments pris séparément. Elle peut s’organiser autour de forme globale qui donne un sens à ce que nous pouvons voir. Cela dépendra de ce qui émerge de nos souvenirs, de nos rêves, de notre imagination, de nos expériences, de notre analyse logique et de nos sens. On pourra alors rendre une image de la réalité. Mais sera-t-elle une simple reconstruction de la réalité, une représentation d’un monde ou la réalité ?
Et si nous possédions quelques éléments de base ?
N’oublions pas que la première »activité » du W.E. est la « détente » ou le travail ou le sport ou la culture ou la distraction… Pourquoi pas une combinaison des précédentes possiblités ? Cependant après ce bon repas, les doigts de pied en éventail et cette musique qui délicieusement m’enveloppe …, je me laisse aller, je me laisse aller … se laisser bercer par des impressions ressenties comme agréables… quel bonheur.
Tachons de faire au mieux et évitons de nous prendre trop au sérieux. Prenons le bon cap, et traçons notre sillage entre rêve et réalité, entre passion et amusement. Soyons naïf, persévérant sans nous occuper de ce que les autres en pensent, curieux de tout.
On se rencontrera quelque part en pensée, n’importe où guidé par… le hasard.