D’abord, les centres historiques de 10 villes coloniales sont classés au patrimoine mondial de l’humanité : Mexico, Querétaro, Guanajuato, San Miguel de Allende, Morelia, Zacatecas, Oaxaca, Puebla, Campeche et Tlacotalpan.
Ensuite, le Camino Real de Tierra Adentro est une route historique de près de 2000 kilomètres, aussi connue sous le nom de route de l’argent. Elle relie Mexico à la ville de San Juan Pueblo aux Etats-Unis. Elle servait principalement à convoyer les richesses minières, comme l’argent extrait des mines de Zacatecas, de Guanajuato ou de San Luis Potosí. Zacatecas a été fondée en 1546 après la découverte d’un riche filon d’argent qui lui apporta richesse et prospérité.
Puis, les superbes bâtiments de son centre historique constituent un parfait témoignage de son riche passé. Guanajuato est une autre ville qui a profité des richesses minières. Fondée par les Espagnols au début du XVIe siècle, elle est devenue le premier centre mondial d’extraction de l’argent au XVIIIe siècle. On retrouve la « Boca del Infierno », un puits impressionnant qui plonge à 600 m sous terre. Ses bâtiments baroques et néoclassiques reflètent là encore sa prospérité.
Enfin, lorsque les Espagnols arrivent au Mexique, ils tentent de convertir les populations locales au catholicisme et construisent donc de somptueuses églises. Le sanctuaire de Jésus Nazareno de Atotonilco à 14 km de la ville de San Miguel de Allende en est un très bel exemple. Son architecture et sa décoration intérieure sont des témoins de l’influence de la doctrine de Saint Ignace de Loyola. La ville et le sanctuaire sont un modèle du genre dans l’expression de l’Art Baroque Mexicain.
Les lieux de l’époque coloniale remarquables à visiter
En premier, les versants du Popocatepetl accueillent un groupe de quatorze monastères au sud-est de Mexico. Parfaitement conservés, ils sont très représentatifs du modèle architectural suivi par les premiers missionnaires. Ce sont eux qui évangélisèrent les populations indigènes au début du XVIe siècle.
Les cinq missions franciscaines de la Sierra Gorda de Querétaro ont été édifiées pendant la dernière phase d’évangélisation du Mexique. Ce fut au milieu du XVIIIe siècle. La façade richement ornée des églises est d’un grand intérêt. Elle représente un exemple des efforts créatifs conjoints des missionnaires et des indigènes.
En second, édifiée au XVle siècle, la ville de Morelia compte plus de 200 monuments historiques. Il furent construits sur les pentes d’une colline. Morelia fut le berceau de plusieurs personnalités du Mexique indépendant et joua un rôle important dans l’histoire du pays.
A une centaine de kilomètres à l’est de Mexico, la ville de Puebla n’a pas conservé que des édifices religieux. Mais il y a aussi de superbes palais, ainsi que de nombreuses maisons recouvertes d’azulejos.
Puis, au cœur de Guadalajara, l’Hospice Cabañas fut construit au début du XlXe siècle pour aider les plus démunis. Il est aujourd’hui réputé pour les fresques murales du peintre José Clemente Orozco. C’est l’un des grands muralistes mexicains du XXe siècle. On surnomme cet Hospice la Chapelle Sixtine des Amériques.
Enfin, la ville historique fortifiée de Campeche est un port de l’époque coloniale. Elle a gardé son mur d’enceinte et son système de fortifications. Il fut mis en place pour protéger le port contre les attaques venant du Golfe du Mexique.
On finit en beauté ce joli héritage. Quel patrimoine !
Ensuite, le centre historique de Querétaro possède d’innombrables monuments baroques à la décoration exubérante datant de son âge d’or. La ville a la particularité d’avoir un quartier géométrique construit par les Espagnols. Il jouxte le quartier aux ruelles tortueuses des anciennes populations indigènes.
Le centre historique de la ville de Oaxaca avec son plan en damier est un bel exemple de l’architecture typiquement coloniale. Il compte près de 1200 édifices préservés.
Tlacotalpan est un village colonial au bord du fleuve Papaloapan dans la région de Veracruz. On déambule dans de larges rues aux maisons à colonnades, bâties dans une exubérante diversité de styles et de couleurs.
Enfin, dans la région de Tequila, on trouve les paysages d’agaves bleus et les anciennes installations de production de la tequila. Il sont classés dans la catégorie paysage culturel. La zone comprend également des sites archéologiques qui contiennent des témoignages de la culture Teuchitlan. Ce peuple a façonné la zone de Tequila à travers la création de terrasses pour l’agriculture, d’habitations, de temples, de tertres cérémoniels et de terrains de jeu de balle.