Faire de la planche à voile suppose d’avoir « du caractère » car les débuts peuvent être très longs (la première sortie en « solitaire » exige des heures d’apprentissage préalable).
Il ne s’agit pas d’un sport confortable : on reçoit des embruns et même des giclées d’eau glacée au visage ou sur le corps.
Ce sport développe l’esprit d’initiative, car les décisions sont toujours urgentes : il faut lutter contre un élément que l’on connaît mal, ne pas s’affoler en cas de coup dur, savoir rentrer au port si la prolongation de la sortie s’annonce périlleuse.
Il suppose du courage, de la rapidité, de la précision, de la patience (quand on attend la risée !) et du jugement.
La pratique de la voile implique un « décrochage » total d’avec les soucis quotidiens car l’esprit doit être libre pour faire face à d’autres problèmes plus immédiats.
Sur le plan physique, la planche à voile tonifie les muscles abdominaux et dorsaux, elle oxygène l’organisme au maximum ; elle favorise l’équilibre nerveux : toute agitation est dangereuse et les décisions doivent être prises calmement. Enfin, il faut avoir une grande résistance physique car certaines sorties en mer sont de véritables épreuves.
Inconvénients de faire de la planche à voile
Les dangers sont dépendants de la nature-même des éléments dans lesquels a lieu cette activité qui doit tenir compte de la mer (courants …) et de la météo (vents).
Elle fait donc courir à ses adeptes, généralement jeunes et souvent inexpérimentés, des dangers et nécessite une grande rigueur.
Technique voile
Il faut distinguer la navigation sur dériveur de la navigation sur quillard.
La quille est plombée, la dérive ne l’est pas. Petit bateau très maniable, le dériveur est léger, il faut constamment le redresser et, par grand vent, cela impose la pratique du « rappel » : le corps est en partie, et parfois en totalité, hors du bateau afin de peser sur l’embarcation pour la ramener à un juste équilibre, tout en tirant très fort sur les « écoutes ». C’est un sport qui peut être fatigant.
La navigation sur quillard est plus aisée et permet de faire des croisières, ce qui suppose de coucher et de prendre ses repas à bord dans des conditions de confort précaire. Il faut savoir domestiquer son sommeil car on prend la barre à n’importe quelle heure de la nuit.
Dans les deux cas, faire de la voile suppose que l’on sache diriger son bateau, le manier, prendre le vent, suivre un cap, virer de bord, modifier la surface de la voile. Bref, c’est être actif à tout moment. Enfin il est indispensable d’être très bon nageur.
Contre-indications
Elles sont exceptionnelles et ne concernent que les organismes vraiment déficients ; mais la voile pratiquée en mer ne convient pas à ceux qui sont atteints de certaines affections pulmonaires, pour qui le climat marin et le soleil intense sont contre-indiqués.
Ces sports, malgré les dangers qu’ils présentent, influent largement sur la forme physique, en ce sens qu’ils exigent un organisme en bonne santé et constamment entraîné.
Par leurs qualités propres, ils sont équilibrants, enrichissants et contribuent dans une très large mesure à une bonne harmonie physique et mentale recherchée par ceux qui se veulent complets.