Le sport nature, on s’exerce à l’air libre. C’est le moment pour respirer à plein poumon. On se fait les muscles saillants pour se divertir les sens. On écoute, on regarde, on touche, on goûte, on respire… C’est élémentaires comme les 4 éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu. On se chauffe ?
L’aviron, pour glisser sur l’eau
Avantages
Actuellement l’aviron ne connaît pas une très grande popularité. Pourtant, il développe un ensemble de qualités.
Les bras sont le plus directement sollicités puisqu’ils tirent sur les rames, mais le geste n’est pas possible sans la participation active des abdominaux.
L’appui sur les pieds contribue à la musculature des jambes, et à la souplesse des articulations. La colonne vertébrale constamment en mouvement, le corps entier est mis à l’épreuve.
L’aviron élargit la cage thoracique, fortifie le cœur. La respiration doit être bien rythmée en liaison avec l’action du corps : inspiration lors de la contraction des muscles, expiration lors de la détente.
Sport nature complet, il met en jeu toutes les grandes fonctions de l’organisme.
Sport d’équipe, il requiert une volonté commune à tous les rameurs pour tenir jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivée.
Désavantages
Sport nature très technique, il demande des heures d’entraînement par tous les temps.
Technique
L’aviron est dit en couple lorsque le rameur tient un aviron dans chaque main.
Il est en pointe lorsqu’il manœuvre un seul aviron de ses deux mains.
La yole est un bateau d’entraînement, robuste, à siège fixe.
L’outrigger est un bateau de course, rapide, dont les sièges sont munis de glissières pour aider les mouvements du rameur.
Équipement
Le prix des embarcations est très élevé. Paradoxalement, ce sport est bon marché à pratiquer car le matériel est la plupart du temps prêté par le club.
Contre-indications
Insuffisance cardiaque car le cœur est durement mis à l’épreuve ; insuffisance pulmonaire en raison du rôle de la respiration ; déficience grave de la colonne vertébrale.
L’alpinisme, pour culminer la Terre
Avantages
Pour affronter la montagne il faut être doué d’une résistance à toute épreuve : pouvoir supporter la fatigue, le froid, la douleur physique, quoi qu’il arrive ; avoir une souplesse et une agilité telles qu’elles autorisent toutes les acrobaties dans les passages difficiles.
Il faut en outre posséder des qualités de sang-froid, d’équilibre moral, de confiance en soi, d’esprit d’initiative, peu communes.
Désavantages
Il est fréquent que l’on ait à faire face à des situations sérieuses et même dramatiques ; le risque encouru peut aller de la gelure à la mort.
Technique
Marcher en montagne et surtout escalader nécessite la plupart du temps d’être encordé et de faire son chemin, à travers glaciers, rochers ou cheminées, à l’aide de pitons que l’on plante au fur et à mesure de la progression, à moins qu’il n’existe des prises naturelles auxquelles on peut s’accrocher.
Il est indispensable de débuter sous la surveillance étroite de moniteurs, et souhaitable de ne jamais pratiquer ce sport en solitaire à moins d’être très expérimenté. Si cette discipline vous intéresse, un petit lexique de l’alpinisme et le vocabulaire de montagne peut être un bon début !
Équipement
Il est important et onéreux. Il comprend : des vêtements chauds en quantité suffisante, un bonnet pour protéger la tête, des lunettes de soleil, des chaussures spéciales munies de crampons, ainsi que tout un matériel permettant de bivouaquer n’importe où et dans n’importe quelles conditions et comprenant sac de couchage, sac à dos, cordes, piolets…
Contre-indications
Elles concernent toutes les faiblesses des voies pulmonaires, du cœur et des vaisseaux sanguins, en raison de l’altitude et de l’effort à fournir, toute tendance au vertige, toute émotivité trop prononcée.
Le canyoning, pour glisser avec fluidité
Il est né de l’initiative de certains alpinistes et de pratiquants de la spéléologie qui ont vu en cela des possibilités plus ludiques et à la portée de tout le monde dans un encadrement spécialisé.
Avantages
Courage, endurance, maîtrise de soi, prise de risques calculés, il faut être capable de grimper un peu, de nager,… s’adapter au milieu.
Apprendre à faire confiance est la nécessité de petites équipes soudées.
Désavantages
Peu de défauts car il développe la musculature des membres inférieurs et supérieurs.
Peu d’accidents si on sait respecter les consignes de sécurité et la nature (la météo…)
Équipement
Une combinaison isothermique, des cordes, chaussures adaptées, descendeurs et mousquetons, cuissard, sifflet,…
Technique
En général il est préférable de pratiquer cette activité comme toutes celles qui sont pratiquées dans la nature et dans des conditions particulières, avec des professionnels; ici encore l’orgueil de prétendre tout savoir peut se payer très cher.
Lisez aussi notre article complet pour faire du canyoning.
Sport nature, le parachutisme pour fendre l’air
Avantages
Vaincre sa peur, se jeter volontairement dans le vide, éprouver pendant la descente une sensation de liberté totale, aucun sport ne procure de plus grandes satisfactions au dire des amateurs, garçons ou filles.
Physiquement une musculature bien entraînée et beaucoup de souplesse sont indispensables.
Désavantages
Les risques encourus vont de la simple foulure à la fracture si l’on se « reçoit » mal, et à la mort si l’on s’écrase à la suite d’un accident matériel.
Technique
Un entraînement très sévère est le préalable à tout stage dans un centre de parachutisme. Il ne peut s’aborder avant 18 ans et nécessite alors une autorisation paternelle.
Bien entendu, un examen médical est exigé avant toute préparation, sanctionné par le Certificat d’aptitude préparatoire au parachutisme.
Des stages de formation de deux semaines peuvent être suivis dans des centres spécialisés.
À l’issue de ces stages, un brevet du premier degré vient couronner les quinze premiers sauts et un brevet du second degré, trente sauts, dont la moitié en ouverture commandée.
Équipement
Il consiste en une combinaison et un casque qui sont mis fréquemment à la disposition des stagiaires par les clubs.
Des bottes spéciales destinées à amortir le contact au sol sont indispensables.
Contre-indications
Essentiellement les déviations ou faiblesses de la colonne vertébrale.
La plongée sous-marine un sport au plus près de la nature
Avantages
Courage, esprit d’initiative, sang-froid sont indispensables à qui veut explorer les fonds sous-marins.
Enfin, il faut être capable d’évoluer dans l’eau avec une aisance parfaite ; inutile de se lancer dans ce sport si l’on n’est pas un très bon nageur.
Désavantages
Ce sport nature expose à des pressions énormes qui peuvent provoquer des accidents très graves allant de la syncope à l’hémorragie et à la noyade.
En outre, toute épave dans laquelle on peut être retenu prisonnier est une menace. Enfin, le froid, cause de syncope, est particulièrement redoutable.
Technique et équipement
La plongée peut être libre, lorsqu’elle s’effectue avec pour seule réserve d’air la capacité pulmonaire du plongeur ; elle dure alors environ une minute et n’excède pas une profondeur de dix mètres.
Cette descente peut être effectuée à l’aide d’un appareil autonome.
Elle peut alors durer beaucoup plus longtemps et à une plus grande profondeur.
L’équipement est variable selon qu’il s’agit de la plongée libre ou avec scaphandre. Dans le premier cas, un masque, un tuyau pour respirer et des palmes suffisent et se procurent facilement. Toutefois, la plongée libre est la seule autorisée au chasseur sous-marin qui devra donc se munir en outre d’un fusil particulier, et se procurer souvent un permis.
Dans le second cas, le scaphandre, comprenant un bloc d’air comprimé et un détendeur, nécessite une dépense plus importante à laquelle s’ajoute une combinaison isothermique, il vaut mieux faire cela dans de bons clubs.
Contre-indications
Toute affection des poumons, du cœur ou des vaisseaux sanguins ; toute lésion des yeux, du nez, de la gorge et des oreilles.
Ainsi une sinusite, un rhume peut entraîner une fragilité vasculaire et provoquer un saignement derrière le tympan, qui nécessitera un traitement adapté.
La spéléologie
Avantages
Physiquement et moralement ce sport nature exige les mêmes qualités que l’alpinisme, auxquelles s’ajoute la connaissance indispensable de la nage.
Désavantages
Les risques encourus sont considérables : tout éboulement se termine presque toujours de façon dramatique et les exemples sont nombreux de spéléologues restés prisonniers d’une cavité souterraine.
Technique
Ce sport nature se double d’une science, car le but réel est la recherche technique et scientifique : géologie, minéralogie, météorologie, étude de la biologie souterraine, études des rayons cosmiques, telluriques, de la radioactivité, etc.
Équipement
Très important et onéreux. Il comprend :
– des vêtements isothermiques, un casque protecteur, une lumière frontale ;
– tout un matériel très encombrant, tel que : cordes (par centaines de mètres de longueur), échelle de fil d’acier et, selon le but que l’on poursuit, du matériel de camping souterrain, du matériel photographique, des outils de terrassement, des explosifs, un gilet flotteur et même un canot pneumatique pour la navigation souterraine.
Contre-indications
Les mêmes que pour l’alpinisme ; ce sport est réservé à ceux qui ont une connaissance parfaite dans de nombreux domaines.
En résumé, ces sports, malgré les dangers qu’ils présentent, influent largement sur la forme physique, en ce sens qu’ils exigent un organisme en bonne santé et constamment entraîné.
Par leurs qualités propres, ils sont équilibrants, enrichissants et contribuent dans une très large mesure à une bonne harmonie physique et mentale recherchée par ceux qui se veulent complets.