Pour commencer, la Camargue occupe un territoire de près de 100 000 hectares sur les communes d’Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Elle couvre sensiblement le triangle compris entre Arles et la mer, délimité par le Petit et le Grand Rhône.
C’est une ancienne île que l’apport d’alluvions a fertilisé tout en modifiant le cours du fleuve. Par la suite, la mer a gagné régulièrement sur les terres depuis le Moyen-Age (Saintes-Maries-de-la-Mer était alors à plusieurs kilomètres du rivage), envahissant le Vaccarès et stérilisant les terres.
Actuellement, la Camargue se présente sous la forme d’une vaste plaine à ras d’eau (5 mètres d’altitude en moyenne), mosaïque d’étangs, de plaines basses. C’est un territoire où ne poussent que tamaris et salicornes, de bois de saules, peupliers ou pins parasols, d’espaces occupés par la riziculture. Un cordon littoral de sable fin forme une sorte de digue naturelle s’étend sur 40 kilomètres, de Saintes-Maries-de-la-Mer à Salin-de-Giraud.
Ensuite, la Réserve naturelle du Vaccarès, réserve intégrale zoologique et botanique, a été créée en 1928. Elle couvre essentiellement l’étang de Vaccarès et son pourtour (13 500 hectares), sur la commune de Saintes-Maries-de-la-Mer (visites réglementées). L’ensemble de la Camargue a été classé en 1963. Le Parc naturel régional a été créé en 1970 et englobe pratiquement avec 85 000 hectares le triangle constitué entre le Petit et le Grand Rhône, sur les communes d’Arles et de Saintes-Maries-de-la-Mer.
La commune de Saintes-Maries-de-la-Mer a créé un parc zoologique municipal autour du Pont-de-Gau. Le but de ces institutions est de protéger ce site humide naturel (le seul de Méditerranée). On y trouve une prodigieuse avi-faune (indigène et migrateurs), un équilibre fragile d’une écologie menacée par l’environnement industriel, le tourisme sauvage, la construction et la chasse abusives.
Particularités du parc naturel régional de Camargue
Pour commencer, l’on découvre dans cet espace qui semble désert quelques beaux châteaux, une dizaine de maison-fortes ou tours d’observation médiévales, l’architecture particulière camarguaise, plus de 300 mas et bastides.
Architecture sacrée
La visite des musées Camarguais et Arlaten d’Arles et du musée Baroncelli à Saintes-Maries-de-la-Mer, est une bonne préparation à un circuit intelligent en Camargue, pour en apprécier le charme, les ressources et la tradition.
Musée camarguais, dans l’ancienne bergerie du mas du Pont-de-Rousty, siège de l’administration du Parc ; sentier de découverte et visite de mas.
La première vision de la Camargue peut sembler décevante : univers plat, horizons sans limite, plans d’eau et roseaux…
Mais en quittant la principale route circulaire, en procédant par petites excursions à pied ou à cheval autour des sites choisis à l’avance. Pour suivre, on découvre le charme profond de cette terre pleine de surprises, des sites rares et inattendus, de beaux ombrages. Une approche patiente et discrète permet d’observer la faune du plus prodigieux parc naturel d’Europe. Les gardians, leurs traditions et leur vie professionnelle, comme l’élevage des taureaux sauvages, ne doivent pas être considérés à travers un folklore estival suspect, mais par approche individuelle et contacts personnels pour les apprécier.
Ressources et productions en Camargue
Coté ressources économique de ce territoire on a la riziculture et la vigne dans les parties fertiles, l’élevage des chevaux et des taureaux en semi-liberté.
Vie locale
La pêche et la chasse sont réglementées, rappelons le. Le tourisme pédestre et équestre est pratiqué avec discernement.
Photos de la Camargue